Psychothérapeutes, psychologues, psychiatres, psychanalystes. Il existe toutes sortes de méthodes et de pratiques dans le monde de la psychologie. Alors comment situer la psychanalyse dans le monde des « psys » ?
Psychothérapeute, le terme le plus général.
Par définition, c’est celui qui soigne l’âme en utilisant des moyens psychiques. Il peut être psychologue clinicien, médecin psychiatre ou psychanalyste. Il peut utiliser une méthode particulière (la thérapie par le cri, le rêve éveillé, la sexologie, la relaxation, la musique, la peinture, la transe, la sophrologie, l’EMDR, etc.)
Le psychologue possède un diplôme de l’université et titulaire d’un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en psychologie obtenu après cinq ans d’études.
Le psychologue connaît les techniques d’entretien. Il peut avoir recours aux tests psychologiques pour évaluer le fonctionnement psychique, affectif et cognitif du patient. Il étudie et aide à la compréhension du comportement humain, de la personnalité, des relations interpersonnelles.
Enfin, le psychologue propose des thérapies qui s’inscrivent dans son cadre théorique, et dont l’orientation dépend des attentes du patient.
Le psychiatre a d’abord fait des études de médecine générale en six ans, puis s’est formé à la spécialité en psychiatrie en cinq ans d’internat.
Tout d’abord, c’est le seul habilité à prescrire des neuroleptiques, des antidépresseurs et des tranquillisants.
Certains psychiatres ont également une formation spécifique en psychothérapie.
Le psychanalyste pratique la cure analytique et utilise ce dispositif pour procéder à une investigation volontaire de l’inconscient du patient.
Tout d’abord, il a une formation en psychologie ou en médecine générale; cependant ce n’est pas suffisant pour avoir la capacité à conduire une cure analytique. On devient psychanalyste quand on est reconnu par ses pairs; cela advient au terme d’une analyse personnelle d’une dizaine d’années, supervisée par d’anciens psychanalystes.
Ensuite, c’est chez son psychanalyste que l’on peut s’allonger sur un divan, une position censée favoriser la relaxation. Cette posture n’est cependant pas systématique, et le psychanalyste peut proposer des thérapies en face-à-face. Le patient est invité à exprimer librement ses pensées, ses émotions, ses souvenirs.
Enfin, le psychanalyste intervient peu, il guide uniquement le patient dans son exploration, tout en lui soulignant ce qui lui semble intéressant.
En dernier lieu, une cure psychanalytique s’inscrit dans la durée (elle peut durer quelques années).