l’hypnose médicale
L’hypnose médicale: on peut la recommander dans les cas suivants
L’hypnose médicale.
Tout d’abord, les douleurs :
On recommande l’hypnose dans le cas de douleurs chroniques. Elle aborde les migraines, les lombalgies, les douleurs du côlon irritable, pour réduire les différentes composantes de la douleur. Les patients rompus à la transe hypnotique en font un outil qui leur permet de se plonger dans un mode de perception dans lequel les composantes cognitives et émotionnelles de la douleur sont absentes.
En second lieu, les troubles psychiques:
Dépression, phobies, anxiété sont des motifs fréquents de consultation. Le manque d’énergie, la peur de la peur, les traques de panique témoignent de la difficulté pour les patients de trouver une place confortable.
Ensuite, l’hypnose médicale pour la Victimologie:
Reconstruire sa vie après un traumatisme. La victime d’un accident par exemple reste parfois très longtemps prostrée et marquée psychologiquement, tétanisée par la violence du drame. L’hypnose vise à aider le patient à trouver les ressources pour sortir physiquement de l’empreinte subie. Elle tend à mobiliser le patient dans sa totalité.
Puis la confiance en soi:
Le manque de confiance en soi peut être un handicap dans la vie privée, mais également dans la vie professionnelle, qui pousse à prendre des mauvaises décisions ou à ne pas en prendre du tout. L’hypnose peut être un moyen de révéler les ressources enfouies du patient, d’oser assumer ses choix mais aussi d’aller vers les autres.
Enfin, les TOCs:
Tout comme les TCC, l’hypnose est très intéressante. Les séances peuvent diminuer l’anxiété de fond, motiver le patient à adopter une routine différente. Durant celles-ci le patient peut faire l’expérience de goûter le moment présent.
En résumé: l’hypnose médicale n’est pas un médicament.
L’hypnose ne calme pas les douleurs, elle n’enlève pas l’anxiété etc… Elle propose un contexte, ou fait découvrir un nouveau cadre ou la souffrance n’a plus lieu d’être. Le nouveau contexte convient et permet de vivre sans souffrir.
Patient et thérapeute mobilisent toutes leurs ressources pour découvrir ce nouvel espace ou la vie redevient possible à vivre.
