trouble d’anxiété sociale: un trouble courant
Trouble d’anxiété sociale / phobie sociale
La phobie sociale (autrement appelée trouble d’anxiété sociale) est caractérisée par une anxiété extrême provoquée par l’exposition à une situation de performance ou à un milieu social. Ainsi, les symptômes peuvent se manifester quand la personne atteinte s’adresse à un groupe, mange au restaurant, fait un appel téléphonique en public, fait une présentation devant un groupe ou dans tout autre situation qui l’expose à d’autres gens, leur regard et leur jugement. Dans ces situations, la personne se sent rougir, se met à bredouiller ou à trembler, se sent nerveuse, a mal au coeur ou a peur d’avoir l’air ridicule. Elle fait une crise d’angoisse. Il n’y a pas si longtemps, les gens qui réagissaient ainsi étaient considérés comme très gênés. Cependant, les médecins et psychologues savent maintenant que ces symptômes physiques et psychologiques traduisent un trouble comportemental appelé «phobie sociale».
Le trouble d’anxiété sociale est le troisième trouble psychologique par ordre de fréquence et c’est le «trouble anxieux» le plus courant. Environ une personne sur sept en souffre à un moment ou l’autre de sa vie. Cette problématique commence souvent durant l’enfance et, en l’absence d’un traitement convenable, peut persister à l’âge adulte. Faire comme si de rien n’était n’arrange rien. Sans traitement psychologique approprié (exposition, restructuration cognitive…), les personnes souffrant de phobie sociale finissent souvent par s’isoler; elles sont incapables d’établir des relations, de se sortir ou de jouir pleinement de la vie.elle
Avec le temps, elles ont tendance à développer d’autres problèmes; dépression, trouble panique, autres phobies ou des problèmes d’abus d’alcool ou de drogues. Malheureusement, de nombreux phobiques sociaux ont honte de leur état et ne consultent personne à ce sujet. Il n’y a pourtant pas de honte à avoir.
Anxiéte sociale, quelle thérapie ?
La plupart des personnes gagnent à suivre une psychothérapie comportementale à leur démarche. Dans la thérapie cognitive-comportementale, le thérapeute aide la personne à prendre conscience de ses «cognitions» (ou pensées) négatives (comme penser qu’elle est ridicule ou que tout le monde la regarde et la critique); il l’aide également à les remplacer par des pensées plus appropriées pour faire face à la situation.
L’apprentissage de compétences sociales permet à la personne de s’exercer et de s’habituer à faire face à des situations sociales (comme recevoir des critiques, faire la connaissance de quelqu’un).